Wilma Jochemse

Alors qu’elle appréhendait les exercices créatifs, ce sont eux qui ont été le plus profitables à Wilma Jochemse. Il ne s’agit pas de réaliser un bel objet ou une œuvre d’art », explique-t-elle après coup. « Il s’agit de ce que les images ont à vous raconter. »

Qui je suis et ce que je veux

Wilma : « Cela faisait un certain temps que j’éprouvais un certain mal-vivre, je m’interrogeais sur ce que je voulais et qui j’étais vraiment. J’avais aussi certaines phobies. Par l’intermédiaire de la Fondation Valk, je suis arrivée chez Parabel.
À l’aide de techniques d’imagination, Patricia m’a ramenée à certaines situations vécues dans le but de me faire éliminer certains obstacles ou à les surmonter. Ces exercices d’imagination étaient complétés par des exercices de peinture, de dessin et de modelage, ainsi que par des entretiens. »

Il ne faut pas être créatif

« Au début, c’étaient ces tâches ‘créatives’ que je trouvais le plus difficile. Je me disais : je ne suis pas du tout créative, je ne vais pas y arriver. Mais il ne s’agit pas de créer des œuvres d’art ou de beaux objets, l’essentiel consiste dans l’analyse de ce qui se passe. Et le fait de caler devant une tâche est significatif lui aussi, tout autant que le type de dessins que l’on réalise. Par exemple, je dessinais régulièrement des barreaux, ce qui est une image d’enfermement. Les couleurs utilisées ont elles aussi une signification. Nous en discutions ensemble. »

Une meilleure compréhension

« Par ces séances, j’ai pu mieux comprendre qui je suis et pourquoi je fais ou je m’abstiens de faire certaines choses. Cela m’aide aujourd’hui dans ma vie quotidienne. Mon travail avec Patricia a également contribué à me faire accepter certaines choses, c’est un autre point important.
Par ces tâches créatives que je redoutais tellement, j’ai pu comprendre bien davantage qu’en parlant seulement. De plus, Patricia m’a accompagnée dans ce travail d’une façon empathique, agréable et respectueuse. »

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